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    1] le climat de la Révolution et de l'Empire


Le climat de 1790 à 1811 en Alsace-Moselle

La 2e moitié du XVIII e siècle (3e partie)

et le début du XIXe siècle

                Le temps de la Révolution française et de l’Empire

de 1790 à 1794 : des années sans histoires et sans grand caractère !

 

L'hiver 1790 est doux dans l'ensemble; l'été commence par un mois de juillet assez frais mais il reste trop sec, de même que l'automne qui est aussi beaucoup plus froid que d'habitude de septembre à novembre. Les vendanges ne donnent que peu de vin. L'année 1791 qui est très « chaude » politiquement parlant se retrouve simplement dans les normes, hormis le mois de janvier qui est assez doux; le mois de juin dénote également car il est plutôt frais. Enfin novembre est capricieux et déjà froid.

 

L'année 1792 reste également dans les moyennes; à noter que l'automne, surtout au cours des mois de septembre et de novembre, est plus frais, mais sans répercutions négatives sur les récoltes et les vendanges. En 1793 le mois de janvier est froid puis, après un mois de février plus calme, le froid est de retour non seulement en mars mais également au mois d’avril qui reste très frais. L'été devient vite caniculaire en juillet et en août mais le temps est trop sec ; les moissons sont mauvaises et le vin  est plutôt rare même si les vendanges sont précoces. Si le mois de novembre est assez froid, ce n'est pas le cas de décembre qui est un peu au-dessus des normes.

 

L'année 1794 commence par un hiver et un début de printemps doux; la douceur marque davantage les trois mois de février à avril. C'est également un bel été cette année-là ; il favorise les cultures avec un mois de juillet très, très chaud; après les mois de septembre et d'octobre marquées par la fraîcheur, l'hiver arrive juste avant la fin de l'année; le mois de décembre est de 3 à 4°C sous les moyennes. Une vague de froid intense s'engouffre sur la région le 25 décembre; le gel sévère persiste jusqu'au 28 janvier 1795.

 

De 1795 à 1800 : des hivers plutôt doux et des automnes parfois froids

 

L'hiver 1795 commence donc plutôt mal avec un mois de janvier de 7 à 8°C sous les moyennes habituelles;  les grands froids prennent fin le 28 janvier mais le phénomène est accompagné par la débâcle des cours d'eaux encore pris dans les glaces et qui ne peuvent pas évacuer le trop-plein d'eau de la fonte rapide du manteau neigeux lors du redoux. A la mi-février le froid reprend de plus belle et va durer jusqu'à la fin mars. On note une baisse importante de l'activité solaire dans cette période et celle-ci va durer jusqu'en 1830; parallèlement on observe une nouvelle avancée des glaciers alpins dans la même durée , avancée du  à des précipitations plus abondantes et des températures moyennes plus basses.

Le mois de juillet 1795 est très frais avec environ 4°C sous les normes et les récoltes vont s'en ressentir même si le mois d'août est plus agréable. Le mois de novembre est également assez froid.

 

L'hiver 1796 est très doux surtout au mois de janvier; mars est, par contre, assez froid, par moment hivernal. La population souffre de nouveau d'un été très frais, principalement en juin et juillet; août est moins frais mais le ton est donné et les récoltes sont compromises. Dès octobre il fait déjà froid et c'est le mois de décembre contraste avec le début de l'année avec des températures de 3 à 4°C sous les moyennes. La situation économique désastreuse assortie d'une crise du numéraire aggrave encore les effets d'un temps incertain défavorable aux cultures. En 1797 c'est à peu près le même schéma sauf pour l'été; février et mars sont assez froids; si juin reste frais, juillet et août sont fort heureusement plutôt chauds et agréables. Après un automne sans problèmes le mois de décembre est de nouveau froid, de 2°C sous les normes.

 

En 1798 l'hiver se montre doux en janvier mais assez froid par la suite, mais sans excès, en février et en mars; l’été reste mitigé et ce n'est que la fin de l'année qui sort de nouveau de l'ordinaire car il fait froid dès le mois de novembre; décembre est très hivernal avec un déficit de 3 à 4°C. Le froid intense dure jusqu'au 19 janvier 1799 et les rivières sont toutes entièrement gelées; le mois de janvier est de 5 à 6°C sous les moyennes; fin janvier le dégel fait son oeuvre et se prolonge en février puis les mois de mars et d'avril se montrent très frais comme tout le reste de l'année où l'on note un déficit moyen de  2 à 6°C selon les mois. Les récoltes et les vendanges sont ratées. Le mois de décembre est véritablement glacial.

 

Enfin en 1800 les conditions météorologiques sont très correctes malgré un mois de février un peu trop froid. En mai on connaît déjà de bonnes chaleurs, juin est frais mais c'est un bel été qui suit avec des mois de juillet et d’août radieux. Mais l'automne se rafraîchit vite; octobre et novembre ont un déficit de 2 à 3°C par rapport aux moyennes. Les derniers lynx sont tués en Alsace : encore une espèce animale qui disparaît de notre région.

 

De 1801 à 1811 : une série d’étés chauds

 

En 1801 l’hiver connaît de nouveau une certaine douceur mais en janvier et en mars il fait plus froid et le temps est neigeux ; c’est février qui est très doux, il est pluvieux comme tout le printemps et d’importantes crues du Rhin endommagent le pont du Rhin à la hauteur de Strasbourg ; celui-ci est rapidement réparé car les travaux de reconstruction s’achèveront en 1802 . Juillet est également très pluvieux  comme le mois de septembre qui est de 2°C au-dessus de la moyenne: ces deux mois seront arrosés trois fois plus qu’à l’ordinaire avec beaucoup de pluies d’orages car l’été est chaud, davantage encore en août . Les étés chauds vont d’ailleurs se suivre pendant une bonne dizaine d’années. On tue de nouveau 22 loups en Alsace alors que ces terribles bêtes avaient fini par disparaître au siècle précédent ; on note aussi une autre espèce en voie de disparition, ce sont les cerfs qui deviennent très rares dans la région et pour lesquels les autorités prendront rapidement des mesures de protection. Le mois de décembre est anormalement doux et pluvieux : les précipitations sont trois fois plus élevées.

 

En 1802 le mois de janvier est glacial, de 4 à 5°C sous la norme mais ce sont de nouvelles crues du Rhin qui perturbent la vie économique de la région courant janvier. Les villages d’Artolsheim et de Sundhouse sont gravement sinistrés. Un froid vif suit cet épisode humide, ce qui n’arrange en rien la situation mais, fort heureusement, le printemps se montre assez sec en avril ; il redevient  très humide de mai à juin et encore davantage en juillet qui reçoit 2,5 fois sont lot ordinaire de pluie. L'été reste chaud  avec un mois d’août très sec et brûlant de 3°C au-dessus des moyennes. Le reste de l’année connaît de nouveau un déficit pluviométrique avec un mois de septembre presque sans pluies et un mois d'octobre à peine meilleur. Les campagnols pullulent dans les campagnes.

 

En 1803 l’hiver est froid jusqu’en mars avec un déficit moyen de 2°C à 5°C selon les mois ; janvier et février sont très secs. Le mois d’avril se montre généreux car il fait déjà chaud et les pluies sont abondantes. Après un mois de mai frais et très pluvieux avec le double des précipitations normales et un mois de juin beaucoup moins humide, l’été redevient chaud comme celui de l’année précédente avec des mois de juillet et d’août brûlants. Il fait très sec de juillet  à octobre, août étant le mois le plus aride. Septembre est plus frais mais l’automne reste finalement dans les normes question températures ; par contre novembre et décembre sont très pluvieux avec des quantités d’eau tombées de 2 à 3 fois supérieures aux normes de saison.

 

L’année 1804 reste presque dans les normes avec un mois de janvier toutefois bien doux  de 4°C au-dessus des moyennes mais également assez arrosé ; février et mars sont plutôt froids de 2 à 3°C inférieures aux normes mais le début de l’année n’a pas vraiment de caractère affirmé à part les pluies du mois d'avril; cependant on peut noter des précipitations plus abondantes en juillet avec des quantités presque 4 fois supérieures à la norme, les pluies sont aussi fréquentes en août. Après un mois de septembre très sec, octobre et novembre sont plutôt pluvieux. Décembre, par contre, se montre assez froid mais sans excès.

 

En 1805 le mois de janvier est froid puis février se radoucit et connaît des pluies importantes avec une pluviométrie 2 fois  plus élevée que la norme. Le mois de mars est peu arrosé et le début du printemps reste frais et sec dans l’ensemble; l’été qui suit est mitigé, marqué par une certaine fraîcheur, mais il est également pluvieux, surtout au mois d'août. Le mois d’octobre est aussi très pluvieux de 4 à 5 fois la norme et novembre suit la même tendance et  devient vite assez froid.

 

1806 se fait remarquer par une violente tempête qui s’abat sur la région au mois de janvier ; l’hiver va rester exceptionnellement doux, surtout au mois de janvier qui connaît de fréquentes et fortes pluies avec un niveau pluviométrique 2 fois supérieur à un mois de janvier normal. Le printemps est sans histoires mais le mois de mai est très arrosé et se caractérise par les premières fortes chaleurs, l’été suit le mouvement car il reste chaud sur la durée de la saison avec cependant beaucoup de pluies en juillet; l’automne et la fin de l’année  se prolongent dans la douceur.

 

L’hiver 1807 est  pour l’ensemble dans les normes avec un mois de janvier modérément froid et très sec, avec un mois de février assez doux et 2 fois plus arrosé qu’habituellement ; mars reste froid est très sec puis le printemps devient très humide en mai et juin ; les premières grandes chaleurs apparaissent déjà  au mois de mai puis un temps très sec prend le relais à la fin juin. Juillet et août sont arides et caniculaires et l’on dépasse une moyenne de 4°C au-dessus des normes au mois d’août. Septembre est par contre très pluvieux , 4 plus qu'habituellement, octobre reste assez sec et décembre devient vite froid sans grandes précipitations non plus.

 

En 1808 l’hiver est très froid jusqu’à la fin mars mais il est également sec en février et en mars avec des épisodes neigeux peu importants ; avril reste frais puis le mois de mai devient très chaud et déjà trop sec. L’été est de nouveau placé sous le signe de la chaleur même si les températures sont moins élevées que l’année précédente ; le mois de juillet est étouffant et assez sec dans l’ensemblre. Septembre tente de rattraper le déficit pluviométrique avec des pluies parfois soutenues, octobre est frais et finalement la fin d’année est glaciale avec un mois de décembre de  près de 5°C sous les normes.

 

L’hiver 1809 commence par un mois de janvier neigeux avec une pluviométrie double par rapport aux normes puis la douceur et la pluie s’installent pour le reste de la saison, particulièrement au mois de février. En contrepartie le mois de mars se montre sec alors que le mois avril de 4 à 5°C sous les normes est par moment neigeux avec des précipitations importantes.  Si l’été se passe sans trop de problèmes malgré les pluies  parfois importantes de juillet, septembre a un caractère très pluvieux alors qu’octobre ne connaît pas de pluies importantes.  Enfin, novembre est déjà froid alors que décembre termine l’année avec pas mal  de douceur. Les trois derniers mois de l'année restent  beaucoup trop secs avec un déficit de près de 50%.

 

En 1810 le mois de janvier est très sec mais dans une froidure omniprésente ; nous sommes à ce moment-là dans l’optimum de l’avancée des glaciers alpins qui a débuté en 1795. Janvier et février sont de 4 à 5°C sous les normes alors que mars se montre bien doux mais aussi bien pluvieux. De mai, qui connaît des précipitations soutenues,  à août, le temps reste très frais et humide, ce qui provoque de mauvaises moissons, récoltes et vendanges. L’automne passé avec un mois d'octobre assez sec, la douceur se maintient avec un mois de décembre doux semblable à celui de 1809. Les pluies sont généreuses les deux derniers mois de l'année.

 

En 1811 janvier est froid et assez sec avec des moyennes inférieures de 4°C puis le mois de février devient doux et pluvieux ; le printemps qui suit est sec avec un mois de mars sans la moindre pluie  à Strasbourg et, dès le mois de mai toujours assez sec, le temps se montre très chaud annonçant un été brûlant : si juin est très bien arrosé, juillet est beaucoup trop sec puis le mois d’août bénéficie de nouvelles pluies abondantes ; chaleur et sècheresse reprennent en septembre ; les vendanges précoces sont bonnes. Même si le mois d'octobre est plus généreusement arrosé que d’habitude,  la fin de l'année ne connaît plus de déficit pluviométrique.

 


  par beck
 
    2] le climat de la fin de l'Empire à la fin de la Restauration


Le climat de 1812 à 1830 en Alsace-Moselle

La fin de l’Empire et la Restauration

de 1812 à 1817 : des années à printemps et été frais !

 

Dès 1812 un phénomène météorologique peu courant se produit d’une manière durable puisqu’il s’étend sur environ deux années sur toute l’Europe de l’Ouest : il s’agit de l’établissement d’un champ de basses pressions qui va concerner notre région pendant près de 700 jours. C’est pourquoi le temps se met durablement à la pluie, au vent et à la fraîcheur. 1812 connaît un hiver froid et long malgré une accalmie en février ; le mois de janvier se montre sec et la mauvaise saison se poursuit jusqu’en avril avec de gros dégâts dus au gel au niveau des semailles. Malgré un été plutôt correct, assez sec en juin et en août, les récoltes sont dans l’ensemble mauvaises et c’est le point culminant de la hausse des prix du pain après des moissons maigres. Les mois d’octobre et de novembre sont très humides ; novembre est même très frais et dès le 10 novembre une vague de froid s’abat sur la région pour durer jusqu’à la fin décembre. Le dernier mois de l’année connaît ainsi un déficit de 7°C tout en  restant assez sec sans grandes quantités de neige.

 

Dès le 10 janvier 1813 le froid reprend de la vigueur : janvier reste très sec ; le mois de février profite d’un temps doux mais en mars, au contraire,  des conditions hivernales prennent le relais car il reste froid et humide jusqu’au 28. La 2e quinzaine d’avril est de nouveau marquée par le retour d’un temps froid et sec. De juin à septembre le temps reste frais et pluvieux compromettant gravement l’agriculture car les pluies sont très abondantes surtout en mai et en juillet de 2 à 3 fois au-dessus des normes. Octobre et novembre sont du même acabit puis le mois de décembre se montre déjà froid.

 

L’année 1814 commence par des mois de janvier et de février très froids ; de fortes précipitations en majeure partie sous forme de neige tombent courant janvier. On surnommera la saison « l’hiver des cosaques » en souvenir des cavaliers russes qui ont participé à l’invasion de notre région durant cette terrible vague de froid. Le mois de mars reste hivernal d’environ 4°C sous les moyennes ; de février à mai le temps est exceptionnellement sec avec un important déficit pluviométrique. Juin, par contre, est frais et pluvieux comme l’année précédente puis le temps sec se remet en place pour durer encore 4 longs mois de juillet à octobre. Les productions agricoles sont insuffisantes à cause du manque d’eau. Heureusement, les mois de novembre et de décembre sont très pluvieux avec une douceur anormalement marquée en fin d’année.

 

L’année 1815 est plutôt fraîche mais aussi sèche. Après un mois de janvier glacial de  4°C sous la norme, février et mars sont au contraire bien doux. Le printemps devient sec de fin mars à mai, avec un grand déficit pluviométrique comme en 1814, puis le mois de juin devient très humide avec le double des pluies habituelles comme ce fut le cas les années précédentes. Le mois de juillet est également très pluvieux. Les récoltes sont mauvaises en Alsace  car l’été reste frais et pluvieux de juin à août. Les mois de novembre et de décembre sont assez froids.

 

1816 est une année catastrophique car les conditions météorologiques sont bouleversées comme sur le reste de la planète par les suites de  l’explosion du volcan Tambora. Janvier est très arrosé, le mois de mars est assez froid avec de nombreux passages pluvio-neigeux et le printemps est tardif avec un mois de mai très pluvieux. L’été est le plus frais du siècle avec beaucoup de précipitations en juillet : il pleut 90 jours sur 115, presque un record pour une saison d’été. On observe même des gelées matinales en Lorraine du 21 au 26 août. Le déficit des températures de mai à août est de 3 à 4°C en moyenne. Le 2 septembre tombent les premières neiges et du grésil sur la Lorraine. Toutes les récoltes sont compromises. Les blés ne peuvent être moissonnés qu’à la mi-août, le prix du blé et des autres céréales repart à la hausse. Les vendanges n’ont lieu qu’à la fin octobre et localement même en novembre. La disette refait son apparition dans toute la région et la grande crise économique qui secoue le pays jusqu’en 1817 n’arrange vraiment pas la situation.

 

L’hiver 1817 reste doux dans l’ensemble de 2 à 3°C au-dessus des normes ; mars est le mois le plus humide. Le printemps qui suit est frais et pluvieux sauf en avril curieusement sec ; après un mois de juin plus agréable,  l’été continue sur la même lancée dans la fraîcheur et l’humidité, comme l’année précédente,  avec des pluies plus marquées encore en juillet où il tombe le double des quantités habituelles, de même qu’en septembre. Ceci provoque de nouvelles récoltes insuffisantes même si septembre est un peu plus chaud. Le prix des denrées quadruple en Alsace et la famine fait rage. Ceci accélère également la vague d’émigration vers les Etats-Unis principalement au départ de la région la plus touchée, le Sundgau au sud du Haut-Rhin. Octobre se montre très frais ; novembre et décembre sont assez secs.

 

De 1818 à 1830 : alternance d’années chaudes et sèches et d’années fraîches et pluvieuses

 

L’hiver 1818 commence par un mois de janvier assez doux mais pas très pluvieux ; il n’y a d’ailleurs pas de grands froids cet hiver-là. Le mois de mars est bien arrosé. Vers le 15 mai commence une longue période de sècheresse et de chaleur : l’été devient caniculaire, juin et juillet sont très, très chauds mais il fait aussi très sec, trop sec, de juin à août ! Septembre, par contre, est très pluvieux mais ne compense pas le déficit pluviométrique ; le mois de novembre est bien doux et décembre devient vite froid et très sec.

 

L’hiver 1819 ressemble au précédent mais avec un mois de février beaucoup plus humide, sans grands froids. Il fait un temps sec d’avril à mai alors que le mois de juin est de nouveau bien arrosé. Ce temps très humide prédomine d’octobre à décembre avec beaucoup de précipitations d’abord sous forme de pluie puis sous forme de neiges abondantes ; en effet, après un mois de novembre déjà bien froid, à la fin du mois de décembre, le temps se refroidit encore davantage: c’est un avant-goût  de l’hiver glacial qui se prépare.

 

De janvier à début février 1820, l’hiver est glacial ; en février, lors du redoux, ont lieu des inondations puis le mois de mars redevient très froid. L’été reste frais sauf au mois d’août qui connaît une période de temps vraiment estival ; de juin à août il tombe beaucoup de pluies. L’automne, frais dès septembre, devient carrément froid en novembre avec un déficit de 4°C.

 

En 1821 l’hiver se révèle sous la douceur en janvier qui est aussi un mois très humide, alors que février est froid et sec.  Après un printemps pluvieux en mars et en avril,  les mois de  juin et de juillet restent très frais comme l’année précédente. Il pleut beaucoup de juillet à septembre puis un temps sec prend le relais en octobre et en novembre, sans excès au niveau des températures.

 

En 1822, hormis au mois de janvier, l’hiver est assez sec surtout en février qui est également marqué par un temps doux. Même douceur mais plus humide en mars puis retour au temps sec en avril ! Globalement le printemps est plutôt sec. La mi-juin et tout l’été sont très chauds et les moissons sont précoces. Malgré la chaleur, les précipitations sont plutôt abondantes de juillet à septembre comme l’année précédente. La douceur prédomine en octobre et en novembre et le mois de décembre devient sec et froid, de 3°C sous les normes.

 

En 1823 l’hiver est très froid en janvier avec un déficit moyen de 5°C alors que février  se fait remarquer par une certaine douceur mais aussi par un bon arrosage. Les précipitations sont abondantes, sous forme de neige en janvier, de pluie de février à mars. Le mois de mai est chaud alors que juin et juillet sont des mois frais et très pluvieux. Fort heureusement le mois d’août est chaud et agréable. Après un début d’automne sans histoire, le mois de novembre est très frais mais sec alors que la douceur prédomine en décembre avec des pluies fréquentes.

 

En 1824 janvier et février sont secs. Mars, avril et juin sont des mois marqués par la fraîcheur. Le temps devient extrêmement pluvieux de mai à novembre pratiquement sans discontinuer, soit 7 mois de pluies avec des cumuls situés à un niveau élevé, entre 2 et 3 fois la norme. Pas étonnant que de nombreuses inondations ponctuent le calendrier de cette année-là : la petite ville de Pfaffenhoffen, par exemple, est ravagée par les eaux de la Moder. Une quête est faite sur tout le territoire français pour venir en aide aux sinistrés alsaciens. Seul le mois d’août connaît quelques pointes de chaleur, le reste de l’été reste frais. La douceur marque  la fin de l’année car les deux derniers mois sont de 2 à 3°C au-dessus des normes.

 

En 1825 l’hiver est  sans histoires sauf au mois de mars où le froid sévit avec beaucoup de précipitations sous forme de neige ou de pluie. L’été devient caniculaire surtout au mois de juillet qui est également très sec. L’activité solaire en régression depuis des années reprend un niveau normal. En août les pluies sont abondantes, trois fois au-dessus de la moyenne, avec toujours de la chaleur. Au mois de novembre, très pluvieux, une tempête de vent fait s’écrouler le vieux donjon du château de Schoeneck. Décembre est très doux de 3°C au-dessus des normes comme l’année précédente.

 

En 1826 le mois de janvier est très froid, avec un déficit de 7°C, mais c’est aussi un mois presque sans neige ou pluie. Mars est également très sec. L’été est de nouveau caniculaire en juillet et début août après un mois de juin  déjà très chaud mais ce n’est pas la sècheresse comme l’année précédente, au contraire: juillet connaît d’abondantes pluies, août est un peu moins humide. L’automne suit le mouvement car septembre et octobre sont également bien arrosés.

 

En 1827 l’hiver est très froid et sec dès janvier, mais surtout au mois de février qui est de 7 à 8°C sous les moyennes. Mars est assez bien arrosé. En été, les pluies sont importantes en juillet qui se montre également très chaud. Si septembre est un mois sec, ce n’est pas le cas de l’automne : en octobre, mois très pluvieux, il y a des inondations comme celle qui endommage la saline de Soulte-sous-Forêt, exploitation qui ne se remettra pas de cet incident car elle fermera définitivement ses portes en 1836. Les trois derniers mois de l’année, qui restent dans les normes au niveau des températures, sont maussades et pluvieux.

 

En 1828 janvier est assez doux mais pas trop humide. Au printemps les mois de mai et de juin sont assez secs et les chaleurs estivales commencent  dès juin qui se montre très chaud ; juillet lui emboîte le pas avec des températures élevées mais les pluies d’été sont abondantes et elles resteront sur le devant de la scène jusqu’à fin septembre. Novembre est déjà bien frais mais sec ; même si ce temps sec se maintient courant décembre, les températures moyennes du dernier mois de l’année restent au niveau de celles du mois précédent, sans grands froids.

 

En 1829 l’hiver est assez neigeux en janvier avec des températures de 5°C sous les normes ; février est moins froid avec un déficit de 2°C mais le froid résiste en mars qui reste frais et pluvieux. Au printemps, le mois de mai est sec alors que juin se montre frais. L’été est pluvieux en juillet et en septembre avec une accalmie en août. Le mois de novembre prend un caractère hivernal et, à la mi-décembre, une vague de froid concerne la région avec le gel de tous les cours d’eau ; les températures sont de 8°C inférieures aux normes mais le temps reste très sec, presque sans neige.

 

En 1830 c’est l’hiver le plus froid du XIXe siècle ; le froid est intense jusqu’au 26 janvier puis de nouveau du 5 au 10 février ; les rivières restent donc prises dans les glaces : il fait jusqu’à -28°C à Mulhouse. Janvier a un déficit de 9°C, février de seulement 4°C. Après les précipitations sporadiques de l’hiver, mars se montre bien doux mais en restant tout aussi sec. A partir d’avril et jusqu’en juillet les pluies sont abondantes, parfois plus de deux fois au-dessus des moyennes pluviométriques. L’été est chaud en juillet et en août. Septembre est assez humide puis octobre devient très, très sec alors que la fin de l’année se conforme aux normes de saison !

 


  par beck
 
    3] le climat de 1831 à 1851


Le climat de 1831 à 1851 en Alsace-Moselle

 

Le temps au milieu du  XIXe siècle

 

de 1831 à 1835 : des hivers en général doux, des été souvent chauds et secs

 

1831 est une année marquée par l'humidité. L'hiver est pluvieux, surtout au mois de février alors que janvier est assez froid, de 2°C sous les normes, avec des épisodes neigeux. Mars et avril sont doux avec beaucoup de précipitations surtout en avril. Ce temps pluvieux se prolonge du mois de mai jusqu'en juillet, juin restant très frais;  après une accalmie en août qui connaît des conditions plus sèches, la grande fraîcheur et les pluies reprennent de plus belle en septembre. Les récoltes et les vendanges sont mauvaises. Le mois d'octobre est sec, tant mieux pour les vendangeurs, et novembre est deux fois plus humide qu'habituellement. Décembre reste doux.

 

En 1832, l'hiver est assez froid de janvier à mars mais il est aussi sec les deux premiers mois de l'année. Même temps sec en mars et en avril alors que le mois de juin devient très humide. L'été qui suit, contrairement au précédent, est sec en juillet et en août, mais août se montre déjà frais, tout comme l’est aussi le mois de septembre. Octobre est un mois plutôt sec et, pour l'ensemble de l'automne, les températures sont sous les normes. Le temps pluvieux reprend du service en novembre et en décembre avec une douceur anormale qui marque le début d'un nouvel hiver pluvieux. De graves épidémies de choléra et de méningite sévissent en Alsace.

 

En 1833, si le mois de janvier est froid, de 4°C sous les moyennes, le reste de l'hiver est doux et très pluvieux de février jusqu'à début avril avec une fraîcheur plus sensible en mars. Mai et juin, par contre, sont tout de suite chauds mais bien trop secs. Dès juillet la fraîcheur reprend le dessus et ceci jusqu'en octobre avec beaucoup de pluies surtout en juillet et en septembre. Les récoltes et les vendanges en pâtissent. En octobre le temps devient plus sec puis la fin de l'année reste placée sous le signe de la douceur ; décembre est 2,5 fois plus arrosé qu'habituellement.

 

En 1834 le printemps est très sec jusqu'en mai  après un mois de janvier très bien arrosé,  de 5 à 6°C au-dessus des normes.  Heureusement pour nos agriculteurs qui craignent le manque d’eau, les mois de juin et d'août sont pluvieux alors que l'été, qui commence déjà en mai au vu des températures, reste très chaud jusqu'en septembre. L'automne connaît de nouveau un temps sec avec seulement de bonnes pluies principalement en octobre. La fin de l'année reste dans les moyennes de saison.

 

En 1835 l'hiver est doux comme sur l'ensemble de l'Europe, de janvier à février. L'été est de nouveau chaud de mai à septembre mais aussi très sec depuis le mois d'avril, période de sècheresse qui dure jusqu'au début de l'automne. Ceci profite davantage aux viticulteurs qui font de bonnes vendanges. On installe également un paratonnerre sur la flèche de la cathédrale pour protéger enfin l'édifice de la foudre. Novembre et décembre sont vite froid, de 6°C sous les moyennes en décembre : alors que novembre est bien arrosé, le dernier mois de l'année ne connaît pas de grandes précipitations.

 

De 1836 à 1846 : des hivers en général froids mais aussi des années humides

 

En 1836 l'hiver est froid jusqu'au 10 février avec pas mal de neige en janvier. Il neige encore en mars puis les températures montent vite durant le mois et sont dignes d'un mois d'avril; mais ils se produisent malheureusement des gelées tardives au mois d'avril qui est un mois assez sec comme le début du  mois de mai. Cependant à la mi-mai, ont lieu des inondations et le temps reste bien frais. Juin est un mois plutôt chaud et l'été reste dans les normes avec des pluies fréquentes et un peu de fraîcheur en fin de période : septembre devient franchement pluvieux. En novembre il y a beaucoup de vent et des pluies fortes qui provoquent des crues de l'Ill. Décembre reste assez doux et le temps continue à renforcer le caractère pluvieux de l'automne.

 

L'hiver 1837 est froid et neigeux et les flocons tombent en quantité ; janvier et février sont dans l'ensemble assez bien arrosés. Mars et avril sont froids de 3 à 4°C sous les moyennes : il neige encore fin mars et début avril. Le joli mois de mai se montre sous son mauvais visage car il est pluvieux mais juin est un mois rayonnant, sec et chaud. Ceci contraste avec le mois de juillet, de 2°C sous les normes,  où il tombe trois fois les quantités de pluies habituelles. Fort heureusement le mois d'août  sauve la mise car il est chaud mais cela n'arrive pas à sauver les récoltes qui sont mauvaises comme le seront presque toutes les récoltes jusqu'en 1848. Septembre est frais de 2 à 3°C sous les moyennes. Novembre est vraiment très pluvieux. Pour couronner le tout, une importante crise industrielle secoue l'Alsace.

 

L'année 1838 commence par des températures négatives sévères et les rivières sont gelées dès le 1er  janvier; le temps se radoucit par périodes mais janvier reste de 7°C sous les moyennes habituelles. De fortes crues du Rhin ravagent la plaine en février. Après un printemps « comme il faut », juillet devient  très sec et chaud. L'année reste très douce dans l'ensemble malgré un mois d'août un peu frais, de 2°C sous les normes. Les vendanges sont bonnes. Septembre et octobre sont assez secs mais novembre est très humide comme le mois de décembre également bien arrosé.

 

En 1839 il fait doux jusqu'au 8 janvier puis le froid prend le pouvoir, il fait même très froid du 15 janvier à la fin février avec beaucoup de neige au programme. Mars et avril restent frais, de 2° sous les normes, mais le mois d’avril ne reçoit que peu de précipitations; les pluies ne seront généreuses ni en mai, ni en juin qui connaît déjà de fortes chaleurs. Le mois d’août est bien arrosé. D'octobre à novembre règne une certaine douceur mais les pluies sont constantes en décembre, deux fois plus fortes qu'en temps normal.

 

En 1840 janvier reste pluvieux et février n'est que modérément froid et l’on ne relève que peu de précipitations; suit  un mois de mars à peine plus chaud car les températures y sont de 4°C sous les normes. En avril il ne tombe pratiquement pas une goutte de pluie avec des températures dignes d'un mois de mai ! Mai est d'ailleurs bien chaud mais, contrairement au mois précédent, les pluies sont assez fréquentes. Le temps est frais et sec en juin, juillet est également marqué par la fraîcheur et par une importante pluviosité. Le mois d'octobre est sec, novembre est très doux et pluvieux alors que décembre devient rapidement très sec et froid, de 6°C sous les normes de saison; dès le début du mois les gelées sont importantes et marquent le début d'un hiver glacial.

 

En 1841 l'hiver est dans l'ensemble rude et neigeux: il fait très froid avec de la neige jusqu'au 15 janvier puis c'est le redoux avant une nouvelle vague de froid qui s'engouffre dans la région du 1er au 15 février avec  des températures très basses et un temps sec : il fait si froid que l'eau des locomotives gèle sur la ligne ferroviaire Thann-Mulhouse. Par contre, de mars à mai, le temps devient doux avec une sècheresse qui dure tout le mois de mars.  Juin et juillet sont humides et très frais. Septembre et octobre suivent le même chemin avec des températures de 2°C sous les normes. Il en est de même pour le mois de décembre qui est également bien humide.

 

En 1842 l'hiver se montre froid en janvier et en février : janvier est mêle de 4°C sous les moyennes habituelles. Le mois de février est très sec puis mars devient pluvieux ? Les mois de mai et de juin sont de nouveau des mois secs. En été, c'est le mois d'août qui reçoit peu de pluies. L'automne reste dans le déficit des précipitations, surtout en octobre et en décembre alors que le mois de novembre profite de bonnes pluies et même des premières chutes de neige avec des températures de 3°C sous les moyennes.

 

1843 L'hiver est tout à fait correct au niveau des températures, même si février est un peu plus froid, de 2°C sous les normes. Mais le mois de janvier est très pluvieux et reçoit de 4 à 5 fois les quantités habituelles de pluies ou de neige.

Le mois de mars est sec tandis qu'avril est plutôt bien arrosé. La fraîcheur s'installe malheureusement de mai à septembre avec un déficit de 2 à 3°C selon les mois concernés. Juin et juillet se montrent aussi très pluvieux mais le mois de septembre reste sec. En octobre l’Alsace et la Moselle reçoivent des quantités de pluies 2 à 3 fois supérieures aux normes, novembre reste frais et décembre est particulièrement sec.

 

En 1844 l'hiver est de nouveau froid de janvier à mars, de 2 à 3°C sous les moyennes selon les mois. Les pluies et les neiges sont abondantes durant ces trois mois, de 2 à 3 fois les valeurs habituelles alors que le mois d'avril devient chaud et reste sec. De juillet à septembre règne une grande fraîcheur, particulièrement au mois d'août  de 4°C sous les normes, et c'est le mois de juillet qui est épouvantable avec  de 3 à 4 fois la pluviosité attendue. L'automne se situe  dans les normes, excepté le mois de décembre qui est sec et déjà froid, de 4°C sous les moyennes.

 

1845 est une année humide. L'hiver se montre très neigeux mais aussi très froid : le Rhin finit par charrier des blocs de glace malgré le fort courant. Le mois de février est vraiment glacial, de 9°C sous les normes, et mars l'est également de 7°C :  il tombe de bonnes quantités de neige suivie de pluies importantes en mars. Le mois d'avril est sec puis le temps devient très pluvieux de mai à septembre; de plus, le mois d'août est même  assez frais. Décembre est très doux avec des quantités de pluie 2,5 fois supérieures à un mois de décembre normal.

 

En 1846 l'hiver est doux avec beaucoup de pluies en janvier et en février. Avril est déjà très chaud mais les pluies sont également fréquentes comme au mois de mai. L'été devient caniculaire de 3°C au-dessus des normes, de juin à septembre. Les vendanges sont précoces et les vins de cette année-là sont de très bonne qualité.

 

De 1847 à 1851 : des étés frais et pluvieux avec une sévère crise alimentaire

 

En 1847,  l'hiver est très rigoureux avec un temps froid qui dure de janvier à avril avec 2 à 3°C sous les normes selon les mois.  Si mars est sec,  avril devient très humide. Le mois de mai est très chaud alors que juin est un mois plutôt frais. De grandes chaleurs règnent en juillet qui est un mois sec, et en août, qui est trois fois plus arrosé que d'habitude. Il y a un grand déficit de récoltes après des années de vaches maigres et la disette refait son apparition après cet été mitigé. Le ravitaillement  ne fonctionne plus correctement ca,r à la crise alimentaire, s'ajoute une grande crise économique qui frise la catastrophe. Les prix des denrées sont multipliés par deux. La misère gagne du terrain. Septembre connaît déjà la fraîcheur et le froid marque les mois de novembre et de décembre, deux mois également secs.

 

En 1848, janvier est très sec  mais aussi très froid, de 7°C sous les normes : des émeutes ont lieu  notamment contre les usuriers, encore en majorité juifs, comme c'est le cas  à Marmoutier. Février est un  peu plus doux et le mois de mars devient très pluvieux, avec des quantités de pluie 4 fois supérieures. Avril continue avec le même type de temps mais bien plus doux, puis le mois de mai devient chaud et sec. La situation de crise dont le pays n'arrive pas à s'extirper débouche sur une nouvelle Révolution, celle des Trois Glorieuses. L'été est mitigé, juillet est pluvieux, août beaucoup plus chaud. Les récoltes ne sont pas fameuses, les vendanges non plus. L'automne reste dans les normes au niveau des températures mais le mois d'octobre est pluvieux et la fraîcheur règne en novembre. Pour bien finir l'année, décembre bénéficie d'un temps sec.

 

En 1849 l'hiver est presque sans histoires, avec juste un mois de janvier bien arrosé. Mars et avril restent assez frais dans l'ensemble mais de fortes chaleurs agrémentent la belle saison de mai à juillet tout en assurant de bonnes quantités de pluie à l'été, du moins jusqu'à début août, mois plus frais et beaucoup plus sec. Octobre est marqué par l'humidité alors que novembre et décembre sont tout de suite froids, de 3 à 4°C sous les moyennes.

 

En 1850 l'hiver est neigeux, très froid en janvier avec des températures de 7°C sous les normes; février contraste avec un temps doux. Le froid, de 4°C sous les moyennes,  est de retour en mars, un mois qui reste sec. Mai et juin sont également secs ; de bonnes chaleurs en juin précèdent un été qui reste totalement dans les normes, sauf pour le mois d'août un peu trop humide. Les récoltes sont correctes. Octobre, assez sec,  est très frais, par moment froid, avec de la neige en fin de mois. Si novembre passe presque inaperçu, décembre est plutôt sec mais également froid par moments.

 

En 1851 janvier et février sont plus froid de 2 à 3°C par rapport aux températures de saison, le mois de mars reste dans la même tendance. Avril est bien arrosé tandis que le mois de juin reste sec. De juillet à septembre la région subit un été « pourri » avec une grande fraîcheur et des températures moyennes de 2 à 3°C inférieures, hormis le mois d'août qui est un peu plus chaud. Durant l'été  tombe le double des pluies habituelles. Les récoltes sont médiocres. Novembre et décembre sont déjà froids, de 4°C sous les normes en novembre alors que décembre ne reçoit presque pas de précipitations.

 


  par beck